Les histoires qui font peur
Il est important de laisser l’enfant choisir son récit. Si son choix se porte sur une histoire qui fait peur il faut lui faire confiance. S’il est effrayé il refermera le livre ou s’éloignera.
Que l’adulte soit rassuré, l’enfant a besoin de se nourrir de ces récits à la fois pour grandir et exorciser ses propres peurs. Il vaut mieux craindre un méchant loup ou une horrible sorcière, plutôt que de porter en soi des « peurs flottantes », c’est à dire des peurs sans objet précis.
Au cours de ces histoires, et le cas échéant, l’enfant peut s’identifier aux personnages horribles et méchants; tel le loup du petit Chaperon rouge ou l’horrible méchant troll, car tout être humain si petit soit il porte en lui de l’agressivité.
Être un très méchant loup qui effraye le monde, le temps d’une histoire, quelle jubilation parfois.
Mais à la fin tout doit rentrer dans l’ordre. Les méchants ne gagnent pas et c’est bien rassurant pour l’enfant.